tulipes.jpg
Tulipes devant la coopérative L’inattendue, rue Parthenais

L’ermite médite constamment sur le fait que la mort est certaine et que son heure et imprévisible. Qui sait, de la mort ou du lendemain, arrivera le premier. Lorsqu’il allume le feu le matin, il se demande s’il sera encore la le lendemain pour en allumer un autre. Lorsqu’il expire l’air de ses poumons, il se considère fortuné de pouvoir inspirer à nouveau. Conscient de l’impermanance de choses, il pratique avec assiduité.
Mathieu Ricard, Un voyage immobile , Éditions de La Martinière, 2007