En 2002, le bâtiment presque centenaire, fut transformé en 33 logements pour artistes professionnels en arts visuels et médiatiques. Le jardin de Lezarts est l'ancienne cour et stationnement réaménagés et paysagés par les membres de la cooppérative.
Lezart est situé dans le «faubourg à m'lasse» du quartier Centre-Sud de Montréal. Les photographies de ce site sont réalisées prncipalement dans le jardin de Lezarts et le quartier Centre-Sud.
Je suis un promeneur regardeur faiseur d'images. La réalité est un sujet d'interprétation beaucoup plus qu'un sujet de documentation. Rien n'est objectif et c'est cette subjectivité, l'émotion face à un objet ou à un lieu qui me stimule. J'aime montrer la réalité que je ressens plutôt que la réalité elle-même.
© Lacroix, 2007
Parc Marcelle-Barthe, rue Montcalm (Quartier Centre-Sud)
« Soyez patient à l’égard de tout ce qui est irrésolu dans votre coeur et tentez d’aimer les questions pour elles-mêmes. Vivez avec les questions. Peut-être les découvrirez-vous petit à petit, sans vous en appercevoir, et vivrez-vous assez longtemps avec elles pour appercevoir les réponses. »
— Rainer Maria Rilke
© Lacroix, 2007
Première neige, hiver 2007. L’artiste Stéphanie Morissette, sur les rives du fleuve Saint-Laurent à Varennes.
Le tao n’agit pas de lui-même, pourtant rien ne se fait sans lui. Il est utile de reconnaitre ce qui est et de ne pas se battre contre le pouvoir supérieur mais travailler en harmonie avec sa sensibilité intérieure et l’ordre naturel des choses.
Une fois que nous avons fait face et pris conscience de nos limites, nous pouvons travailler avec elles, au lieu de les voir ragir contre nous et se mettre en travers de notre route, ce qui se produit souvent lorsqu’on les ignore. Et alors, nous découvrirons que dans de nombreux de cas ces limites peuvent devenir de grands atouts.
© Lacroix, 2007
Première neige, parc Charles-Mayer, rue Ontario angle Montcalm (Quartier centre-Sud)
« C’est ainsi que le plus grand mystère de l’homme est lui-même. Il me comprend pas le vaste univers voilé dans lequel il a été placé, car il ne se comprend pas lui-même… et encore moins sa faculté la plus noble et la plus mystérieuse: celle de se transcender soi-même et de se percevoir au milieu de l’acte de perception.»
— Lincoln Barrett
© Lacroix, 2007
Mur sud (à gauche sur l’image) de la Coopérative d’habitation Lezarts vu de la cour de MIRE, rue Larivière. (Quartier Centre-Sud)
Dans l’art traditionel japonais, la notion de beauté est souvent différente de celle des critères Grecs de la culture occidentale. Les japonais ont une tendance marquée pour la simplicité et la retenue. Elle se trouve dans l’ordinaire, le quotidien, où l’imperfection et l’impermanence sont présentes. L’éphémère fragile y est représenté avec une élégance modeste et une noblesse tranquille.
Cet esthétique, nommée wabi-sabi, s’est développée avec la propagation au Japon , au XIIe siècle, des nouvelles écoles bouddhistes, particulièrement le mouvement zen. La philosophie wabi-sabi est devenue un art de vivre; le rituel de la cérémonie du thé en découle tout comme l’art de la poésie haiku et l’art de la calligraphie.
© Lacroix, 2007
Feuillage automnal d’aronia noir (aronia melanocarpa) arbuste indigène à floraison printanière. Ses fruits, petites baies noires commestibles, nourissent les oiseaux durant l’hiver dans le jardin de Lezarts (Quartier Centre-Sud)
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« Bien sûr que les fées évoluent au sein des humains! On les reconnait à leurs yeux, à leurs cheveux et à leur bonne humeur. Elles aiment beaucoup rire, même si elles savent aussi être intensément sérieuses… Lorsque tu regardes une fée dans les yeux, tes jambes deviennent molles, tu as de la difficulté à t’exprimer, et surtout, tu es dans l’impossibilité d’être qui que ce soit d’autre que toi-même! Les fées voient à travers toi et lisent en toi comme un livre. Et elles t’aiment avec tous tes défauts! Aussi, tu peux aisément te confier à elles. Elles ont le pouvoir d’apaiser ton âme et de lui apprendre à retrouver son chemin. »
Blessed be.
Morgane, dite la fée
Extrait de Dialogus
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Informations sur la prise de vue :
© Lacroix, 2007
Le fond était trop distrayant: une longue focale et une grande ouverture diminuaient la profondeur de champ. Un angle de prise de vue bas minimisait les éléments et simplifiait la composition, et, finalement un floutage à la prise de vue rendait l’image plus aérienne.
Objectif Sima
Matériel utilisé
© Lacroix, 2007
Aire de chargement, rue Ontario, voisin de la cour de triage du Canadien Pacifique Hochelaga-Maisonneuve.
Mais enfin, vous autres qui voyez,
que faites-vous de la lumière?
— Paul Claudel.
© Lacroix, 2007
Jeu d’ombre et de lumière sur un camion Ford F-150, rue Parthenais, en face du jardin de Lezarts (Quartier Centre-Sud)
L’art, c’est la communication de l’extase.
— Piotr Demiánovich Ouspensky
© Lacroix, 2007
Une journée grise et sombre. Tout à coup, un rayon de soleil se faufile entre les nuages. La camionette s’illumine, toute blanche avec un jeu d’ombre géométrique. Toujours prêt, tel un scout (scout un jour, scout toujours), j’ajuste mon appareil, fait une photo de l’emsemble et je m’approche pour cadrer la vraie photo. Clic! Et le soleil diaparait.
© Lacroix, 2007
Hangar, ruelle du quartier Centre-Sud
« Malheur et bonheur n’ont pas de portes.
Nous seul les convoquons. »
— Proberbe chinois
© Lacroix, 2007
Élio, le chat de Madame Emma, sur un banc du jardin de Lezarts (Quartier Centre-Sud)
« Maintenant, Minet, examinons qui a bien pu rêver tout cela.
Vois-tu, Minet, il faut que ce soit moi ou le Roi de Coeur.
Il faisait partie de mon rêve, bien entendu,
mais d’un autre côté je faisait partie du sien…
Oh, Minet, ne me laisse pas dans l’incertitude ! »
— Lewis Carroll, Alice aux pays des merveilles