Chance

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© Lacroix, 2007
Quelque part dans le sous-sol de l’éfifice Grover, rue Parthenais (Quartier Centre-Sud)

J’ai toujours pensé que la chance était un état de préparation à saisir, lorsqu’elles se présentent, les opportunités. La chance serait un clin d’oeil de Dieu. J’ai souvent entendu dire que le hasard était l’anonymat de Dieu.
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La chance, semble-t-il, le protégeait. […] Un tel enchaînement de circonstances, cette chance perpétuellement renouvelée, Cremonini lui-même m’en a fourni une explication: «Le hasard ne fonctionne qu’à travers l’amour qu’on lui porte.» Autrement dit, il n’intervient que si l’on est prêt à reconnaître le signe, souvent ambigu, qu’il vous fait. «Cette chance, ajoute le peintre, on la fabrique soi-même, dans la mesure où on lui fait confiance.» Mais une telle foi dans le destin ne peut naître que de la conviction que l’on marche sur sa propre voie, que l’on réalise exactement ce que l’on doit accomplir. Or, jamais, à ce sujet, Leonardo Cremonini ne conçut de doute. Cette confiance, elle est évidemment originelle, elle découle du fait qu’au départ sa vocation a été encouragée, mais elle demande aussi une adhésion personnelle, sans cesse renouvelée, une participation active. Sûr de son plus profond désir, Crenionini mit tout en oeuvre pour le satisfaire. Presque autant que son talent. Une telle attitude imposait le respect.
— Pierre Brosse, Cremonini



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